Et les banques en 2021…

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Banques de détail

Banques d’affaires

Banque d’investissement :

plusieurs types de banques cohabitent mais toutes reposent sur un même objet social : faire commerce de l’argent. Les banques sont donc des entreprises qui proposent à leurs clients des services de financement, de gestion de l’épargne et des flux de trésorerie.

Qu’elles soient à capitaux privés, publics ou d’essence mutualiste, qu’elles s’adressent principalement à des clients particuliers – on parle alors de banque de détail – ou à des entreprises, des institutions privées ou publiques – on parle alors plutôt de banque d’affaires ou de banque d’investissement -, les banques sont des entreprises qui font commerce de l’argent.

Elles proposent à leurs clients des solutions de financement – comme des crédits immobiliers, des prêts personnels, des facilités de paiement (découvert) – et des services de gestion de l’épargne et des flux de trésorerie – comptes courants, moyens de paiement tels les cartes de débit ou les chèques. Elles font figure d’intermédiaires avec les marchés financiers pour les ménages et les entreprises.

Les banques françaises, telles que BNP Paribas, Société Générale ou Crédit Agricole, privilégient une approche «tout-en-un» où l’ensemble des services et métiers bancaires sont proposés au plus large éventail de clientèles. Cette stratégie est dite de «banque universelle».

Financer l’économie

La première mission d’une banque commerciale est de financer les acteurs économiques.

Sa rémunération dépend à la fois des commissions qu’elle perçoit de ses clients et de la marge d’intermédiation qu’elle génère dans les opérations de crédit. On parle alors de «transformation» : la banque se finance elle-même sur des durées plus courtes – et à meilleur marché – que celles sur lesquelles elles octroient ses crédits.

Gardez à l’esprit qu’une banque est une centrale de risques. Car prêter est par nature risqué puisque tous les créanciers ne rembourseront pas.

Son savoir-faire réside dans sa capacité à équilibrer les prêts entre ses différentes familles de clientèle – particuliers, entreprises, institutions, associations – afin d’équilibrer ses risques.

Les créances douteuses et litigieuses doivent être provisionnées car elles sont susceptibles de susciter une perte finale. On parle alors de «coût du risque».

 

Licence bancaire

Si les banques sont des entreprises commerciales qui répondent comme d’autres à des impératifs de rentabilité, elles sont également très réglementées au nom de la protection de leurs clients et de la sécurité financière.

Attention, toutes les entreprises qui collectent des dépôts monétaires de clients ne disposent pas nécessairement d’une licence bancaire. Mais celle-ci est obligatoire pour les opérations de crédit.

Longtemps, les banques ont disposé dans la loi française d’un monopole sur ces financements. Mais ce strict encadrement a été allégé pour permettre notamment le développement des plateformes de financement participatif (crowdfunding).

En accordant des crédits, elles sont amenées à créer de la monnaie. Elles peuvent se refinancer en partie auprès de la banque centrale. Pour les banques des pays membres de la zone euro, il s’agit de la Banque centrale européenne, basée à Francfort.

Sécurité financière

Plus la taille d’une banque est importante – avec un bilan qui peut parfois dépasser 1.500 milliards d’euros -, plus la solidité est un sujet sensible.

On parle alors de «banque systémique». Le cas échéant, sa faillite ferait courir des risques à l’ensemble du système financier et à tous les agents économiques.

Mais sans aller jusqu’à la faillite, une banque qui serait perçue comme fragile par ses clients s’exposeraient à des retraits d’argent. Une vague massive de retraits est appelée «bank run».

Un tel mouvement est en quelque sorte autoréalisateur puisqu’une telle défiance de ses clients peut placer la banque dans l’incapacité de se refinancer. Et lui imposer de s’adosser – c’est-à-dire se vendre – à un concurrent.

La confiance dans sa solidité constitue donc l’un des principaux actifs d’une banque.

Depuis une quarantaine d’années, les États et les autorités monétaires n’ont eu de cesse de durcir la réglementation appliquée afin de préserver ce bien public qu’est la sécurité financière systémique.

Les banques doivent donc impérativement respecter des règles prudentielles de solvabilité et de liquidité.

On distingue trois principaux types de banque en France :

  • Les banques traditionnelles ou celles des assureurs
  • Les banques en ligne
  • Et les banques mobiles

Banque classique ou « traditionnelle »

Les banques classiques telles que la BNP, la Société Générale ou encore le Crédit Mutuel possèdent toujours la plus grande part de clients en France. Elles permettent d’ouvrir un compte bancaire, lequel est la plupart du temps associé à un pack comprenant une carte de débit et divers services.

Les banques dites « traditionnelles » sont aujourd’hui pointées du doigt pour leurs tarifs bancaires. Elles misent tout sur leur capacité à proposer un véritable suivi particulier, représenté par la présence d’un conseiller disponible en agence. Cette simple présence ne pèse malheureusement pas toujours assez dans la balance, d’autant que les banques en ligne proposent des services connectés (tchat, téléphone) toujours plus performants.

Conséquence directe, certaines banques traditionnelles ont mis sur pied leur propre banque en ligne. C’est par exemple le cas de BNP Paribas avec Hello Bank, que nous considérons comme la meilleure banque 2019.

Les banques en ligne

Les banques en ligne n’en finissent plus de séduire les Français. Souvent portées par l’accès à une carte bancaire gratuite, elles possèdent un statut identique aux différents types de banque traditionnelles.  Le principal atout des banques en ligne est leur coût : elles sont gratuites ou très accessibles.

Leur licence bancaire française ou européenne leur permet également de proposer tous les services d’une banque classique. La plupart des frais bancaires classiques sont également moins coûteux au sein d’une banque classique. Parmi les types de banque en ligne, on distingue également l’émergence de banques orientées « 100% mobile ».

La banque mobile ou « néobanque »

Le principal critère différenciant entre une banque en ligne et une banque mobile est son statut. Les banques mobile ne possèdent en effet pas de licence bancaire. Elles proposent en réalité un compte sans banque. Il s’agit tout simplement d’établissements de paiement.

C’est la raison pour laquelle les néobanques n’autorisent aucun découvert, et proposent des cartes à autorisations systématiques. Elles peuvent en revanche tout à fait faire office de « banque secondaire », profitant de leurs tarifs parfois très avantageux à l’étranger ou sur certains critères précis. Représentées par la désormais célèbre N26, ces banques visent principalement les jeunes.

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